Plaidoyer
Mis à jour le

Une politique de santé avec les modes actifs

En cours

Bouger au quotidien, c’est bon pour la santé. Selon l’ANSES, 95 % de la population française adulte est exposée à un risque de détérioration de la santé par manque d’activité physique ou un temps trop long passé assis. La situation est particulièrement alarmante chez les plus jeunes : 37 % des 6-10 ans et 73 % des 11-17 ans n’atteignent pas les standards d’activité physique recommandés par l’OMS de 60 minutes d’activité d’intensité modérée à soutenue chaque jour. En 25 ans, les enfants ont même perdu 40 % de leurs capacités cardio-vasculaires.

Les bienfaits de la marche et du vélo ne s’arrêtent pas là : ils font aussi du bien à la tête, en réduisant le stress et en améliorant la santé mentale. Et comme ils n’émettent ni gaz polluants ni bruit, ils contribuent à un environnement plus sain et plus calme pour tous.

Les études épidémiologiques le montrent : 100 minutes de vélo par semaine permettent de réduire la mortalité toute cause de 10 % chez les adultes. Par ailleurs, si les niveaux de pratique du vélo rapportés en 2019 étaient maintenus constants, et bien que ces niveaux soient modestes, ils permettaient déjà d’éviter près de 2 000 décès et 6 000 cas de pathologies chroniques chaque année.

Les mobilités actives, une médecine douce

Le 13ème dossier du Réseau vélo et marche, soutenu par l’ADEME, vient de paraître. Intitulé « Les mobilités actives, une médecine douce », il plaide pour une politique de santé ambitieuse s’appuyant sur la marche et le vélo. Prévention des maladies chroniques, lutte contre la sédentarité, amélioration de la qualité de l’air : les bénéfices des modes actifs sont nombreux, mais encore peu reconnus dans les politiques nationales de santé. De leur côté, les collectivités locales s’engagent, expérimentent et innovent pour faire du déplacement actif un outil de transformation des territoires et d’amélioration du bien-être de leurs habitants.