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Indicateur de cyclabilité

Un indicateur à l’échelle de la commune pour le suivi des aménagements

Le Réseau vélo marche porte depuis quelques années un nouvel indicateur dit de “cyclabilité”. Il permet aux collectivités d’assurer le suivi du développement de leurs aménagements et l’adaptation de leur voirie.

Cet indicateur est défini par le rapport entre le linéaire de voirie dite cyclable et celui de la voirie existante, et donc potentiellement cyclable. Le but ? Apporter un éclairage via une information simple à appréhender qui offre aux territoires la possibilité de se comparer les uns avec les autres et d’observer leur évolution dans le temps. Le calcul de cet indicateur s’appuie sur des données de sources multiples (voir la méthodologie en bas de page), et notamment celles de la Base nationale des aménagements cyclables (BNAC) créée en 2021 par transport.data.gouv avec l’appui du Réseau vélo et marche. Lors de sa création, la méthode de calcul a été soumise à quelques collectivités adhérentes au Réseau vélo et marche. Enrichi de leurs contributions l’indicateur ainsi créé a été baptisé « taux de cyclabilité de la voirie ».

ATTENTION

Cet indicateur ne mesure qu’une facette de la notion de cyclabilité d’un territoire et ne saurait constituer une appréciation de la qualité cyclable de la voirie. La présence de discontinuités potentiellement dangereuses, le trafic adjacent et la vitesse des véhicules motorisés sont des éléments importants parmi d’autres pour juger de la cyclabilité d’un axe ; ils ne sont pas pris en considération par cet indicateur. Il faut enfin noter qu’un système vélo complet englobe une réalité bien plus vaste que la seule proportion de voirie adaptée au vélo (même si elle est importante).

Quelques éléments de méthode

Définition et données sources : Le taux de cyclabilité de la voirie est le rapport entre le linéaire de voirie dite cyclable et le linéaire de voirie potentiellement cyclable ; il est calculé à l’échelle communale.

La voirie cyclable intègre :

  • les données extraites d’OpenStreetMap (OSM) par Geovelo pour l’ensemble du territoire ;
  • Les données des zones piétonnes et zones de rencontre sont également issues d’OSM.

Tous les linéaires se voient appliquer un coefficient de 1 ou de 2 en fonction du nombre de sens de circulation de l’infrastructure. La voirie potentiellement cyclable correspond à l’ensemble de la voirie existante de la BD Topo IGN (à l’exception des autoroutes, voies rapides et bretelles d’accès). Considérant ici que toute voirie, même à sens unique pour les véhicules motorisés, peut être aménagée dans les deux sens pour les vélos, tous les linéaires de voirie existante se voient donc appliquer un coefficient de 2.

Limites : comme cet indicateur de cyclabilité intègre des données provenant d’une multitude de sources de données de voiries (IGN, OSM), sans référentiel géographique commun, il n’est pas possible de le calculer à l’échelle de chaque voirie mais uniquement à l’échelle d’un territoire. L’acuité de l’indicateur est évidemment soumise aux limites inerrantes à l’utilisation de données OSM, et notamment du fait que la répartition, l’activité et la pratique de ses contributeurs n’est potentiellement pas homogène sur l’ensemble du territoire.

En savoir plus

  • Les atlas régionaux
  • La carte nationale des aménagements cyclables de Velodatamap
  • Le schéma de données des aménagements cyclables

Retrouvez l’indicateur de cyclabilité dans l’observatoire du vélo dans les territoires.