Ressources
Mis à jour le

Dossiers du Réseau

Ville apaisée, ville attractive : le bon marché des modes actifs pour le commerce 

Le Réseau vélo et marche publie un nouvel opus de ses dossiers : « Ville apaisée, ville attractive : le bon marché des modes actifs pour le commerce ». Les exemples se multiplient, en France comme à l’étranger, pour montrer que piétonnisation et développement du vélo soutiennent l’attractivité des centres-villes et leur dynamisme commercial. Ce dossier met ces exemples en lumière et les données confirment une tendance : 77 % des habitants des grandes villes plébiscitent les zones piétonnes et 85 % les pistes cyclables. Pour les collectivités adhérentes, un outil d’enquête usagers est également disponible afin d’évaluer les habitudes et attentes en amont des projets.

Les mobilités actives, une médecine douce

Le 13ème dossier du Réseau vélo et marche, soutenu par l’ADEME, vient de paraître. Intitulé « Les mobilités actives, une médecine douce », il plaide pour une politique de santé ambitieuse s’appuyant sur la marche et le vélo. Prévention des maladies chroniques, lutte contre la sédentarité, amélioration de la qualité de l’air : les bénéfices des modes actifs sont nombreux, mais encore peu reconnus dans les politiques nationales de santé. De leur côté, les collectivités locales s’engagent, expérimentent et innovent pour faire du déplacement actif un outil de transformation des territoires et d’amélioration du bien-être de leurs habitants.

Le rôle des collectivités dans la filière économique du vélo

Alors que le contrat de la filière économique du vélo a été signé fin juin 2024 par six ministres et six membres fondateurs, dont le Réseau vélo et marche, ce dernier publie un dossier consacré au rôle des collectivités dans la structuration de cette filière. Ce 12ème dossier de la collection soutenue par l’Ademe montre l’engagement concret des collectivités dans le développement du vélo, à travers les infrastructures, le tourisme, les services ou encore le soutien à l’écosystème local d’acteurs. Véritable secteur d’avenir, le vélo pèse déjà 8,2 milliards d’euros de valeur ajoutée par an en France et mobilise près de 60 000 emplois. En tant qu’actrices clés de cette dynamique, les collectivités locales jouent un rôle essentiel : en moyenne, elles mobilisent 4,6 personnes dans leurs services pour développer leur politique vélo : infrastructures, services et accompagnement de l’écosystème vélo.

Révéler la marche, Un incontournable des politiques de mobilités et d’espace public

Universelle, la marche est pourtant souvent rangée dans la catégorie des impensés. C’est justement pour la mettre à sa juste place que le Réseau vélo et marche, dans son dossier « Révéler la marche » revient sur la nécessité de planifier la politique piétonne et sur les différents outils à mobiliser pour révéler tout le potentiel de la marche. Documents de planification, hiérarchisation des voies, aménagements, limitation des vitesses, communication, … Le dossier s’appuie sur des exemples et actions portées par des collectivités engagées pour redonner à la marche sa place dans les politiques publiques de mobilité.

La sécurité des piétons et des cyclistes un enjeu prioritaire pour les collectivités

Ce dossier présente un tour d’horizon des actions mises en place par les collectivités pour améliorer la sécurité des cyclistes et des piétons.  Alors que les modes actifs incarnent l’apaisement de l’espace public, leurs usagers, cyclistes et piétons, représentaient 22% des morts et 33% des blessés graves à la suite d’un accident de la route en 2023. Assurer leur sécurité est une des conditions nécessaires au développement de la marche et du vélo, avec une attention particulière pour les publics les plus vulnérables aux deux extrêmes de la pyramide des âges, les enfants et les personnes âgées.

Ce dossier témoigne des efforts des collectivités impliquées en ce sens. Il dessine les contours des leviers qu’elles mobilisent et coordonnent : abaissement de la vitesse, sécurisation et création de nouveaux aménagements, sensibilisation auprès de la population et des usagers et contrôle et sanction des mésusages et comportements dangereux.

 

Le SRAV, de la politique à la pratique dans les collectivités

Le programme national Savoir Rouler à Vélo (SRAV) , lancé en 2018 avec pour objectif de former 850 000 enfants par an d’ici 2027, est au cœur des initiatives menées par les collectivités pour ancrer le reflexe des modes actifs dans les déplacements du quotidien.

Ce dossier met en lumière la progression du dispositif, tout en soulignant les défis persistants, notamment dans les quartiers prioritaires, où la pratique du vélo est deux fois moins observée. Elle met également en avant le rôle crucial des collectivités locales dans la mise en œuvre de ces programmes, ainsi que les différentes stratégies et défis logistiques auxquels elles sont confrontées.

Le dossier explore également les moyens de soutien disponibles, tels que le programme Génération Vélo, qui a déjà bénéficié à plus de 56 000 enfants. Il insiste sur l’importance d’une approche intégrée pour encourager efficacement les mobilités actives et l’apprentissage du vélo dès le plus jeune âge. Des pistes pour accentuer le déploiement du SRAV sont également proposées.

Les “Maisons du Vélo” des lieux ressources de diffusion de la culture vélo

Ce dossier se penche sur le développement des Maisons du vélo comme lieux ressources de diffusion de la culture vélo. Derrière le terme générique « maison du vélo » se cache une variété de lieux ayant leur propre appellation : Maison du vélo, cyclostation, vélostation, agence du vélo … que l’on peut regrouper autour d’une raison d’être commune : proposer un service de proximité visant à accompagner les habitant·e·s vers la pratique du vélo. Ces guichets uniques permettent d’accéder facilement aux divers services vélos proposés sur un territoire.

A travers quatre exemples de structures, ce dossier met en avant leur utilité pour développer la culture vélo, diffuser et communiquer sur les ressources et les services, aller vers de nouveaux publics, favoriser l’emploi et soutenir le tissu associatif local.

Le dossier apporte également des chiffres sur les modes de financement et de gestion des maisons du vélo. La structuration repose essentiellement sur les collectivités locales avec une gestion en régie (50 % des cas) ou via un soutien financier au gestionnaire associatif (42 % des cas). Seules 3 structures recensées sont gérées par des entreprises privées (8 % des cas).

Le velo une solution pour developper localement une mobilite inclusive et durable

Plus de 13,3 millions de personnes vivent une situation de « précarité mobilitaire », soit environ 20% de la population française. Quelque 350 à 400 dispositifs sont déployés par les collectivités territoriales pour répondre à ce besoin de mobilité pour les plus précaires. « Le concept de mobilité inclusive tente de répondre à l’inégal accès au « savoir bouger’ » et au « pouvoir bouger »», rappelle la publication qui livre un état des lieux de cette précarité de la mobilité et dresse un panorama des solutions apportées par les collectivités territoriales.

Le dossier revient sur les changements apportés par la loi d’orientation des mobilités (LOM) et recense les ressources sur le sujet.

Femmes et mobilités actives

Publié le 8 mars 2023 à l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes, Femmes et mobilités actives livre des constats et des solutions sur l’inégalité femmes/hommes dans les mobilités actives et donne la position de quatre femmes élues, impliquées au quotidien. Les femmes marchent davantage que les hommes mais se déplacent moins à vélo ; les garçons pratiquent presque 6 fois plus le vélo que les filles à l’enfance et à l’adolescence ; neuf femmes sur dix adoptent des «conduites d’évitement» pour éviter des actes sexistes ; les femmes sont plus vulnérables que les hommes à vélo.

Si les constats sont amers, les solutions existent : multiplier les aménagements pour réduire la peur de circuler à vélo et de se déplacer à pied ; développer des apprentissages dès le plus jeune âge afin de gommer les inégalités de genre ; accélérer la mise en place de services pour mettre davantage de femmes dans les rues ; féminiser les métiers du cycle afin de parvenir à une mixité du vélo.

Écomobilité scolaire, quelles actions pour des territoires plus sûrs et plus accueillants ?

Le trajet vers l’école est le premier trajet régulier pratiqué par l’enfant. Cela représente 26 millions de trajets domicile-établissement scolaire qui réalisés chaque jour en France par les élèves, les enseignants et les personnels des écoles maternelles, élémentaires, des collèges et des lycées.

Des déplacements quotidiens qui restent majoritairement effectués en voiture et qui constituent plusieurs enjeux de santé, d’autonomie, de sécurité et de lutte contre la pollution de l’air. Les collectivités œuvrent depuis plus de 20 ans en faveur de l’écomobilité scolaire et portent plusieurs actions développées dans ce dossier.

Un éclairage soutenu par l’Agence de la transition écologique (Ademe), dans le cadre de la dynamique Mobiscol, coportée par le Réseau vélo et marche et Vivacités IdF.

La prise en compte de l’enjeu de cohabitation entre modes actifs dans les réseaux express vélo

Comment concilier les réseaux express vélo et les déplacements des piétons ? Les territoires s’engagent dans ces projets cyclables visant à rendre les trajets à vélo autant – voire plus ! – efficaces que la voiture sur des distances importantes.

L’édition présente les enjeux de la prise en compte des piétons dans les réseaux express vélo existants ou en projet illustré par des exemples de collectivités du Club. Inspirés des « autoroutes à vélo » développées en Europe du Nord, ces réseaux express vélo respectent des critères de qualité : sécurité, confort, largeur, lisibilité, qui les rendent inclusifs.

Rendre possible le développement du vélo en territoires peu denses

Quelles sont les spécificités et le potentiel de développement l’usage du vélo en territoires peu denses ? Ces territoires où vivent la moitié des français.es constituent un enjeu pour les mobilités actives.

Les expériences de collectivités adhérentes du Réseau enrichissent les indicateurs et l’état des lieux de l’usage du vélo dans ces zones à faible et moyenne densité dans lesquelles devrait vivre 56 % de la population métropolitaine à l’horizon 2030. Ce dossier dévoile les politiques menées dans les communautés de communes Erdre & Gesvres (Pays de la Loire) et du Pays de Lumbres (Hauts-de-France), dans les communes de Dainville (Hauts-de-France), Mios (Nouvelle-Aquitaine), Loos-en-Gohelle (Hauts-de-France) et sur le Pôle d’équilibre territorial et rural de Sélestat (Grand-Est).

 

Garantir une cohabitation apaisée entre cyclistes et piétons dans les territoires

Ce dossier témoigne d’actions de collectivités territoriales sur la prise en compte de la complémentarité de ces deux modes actifs. Les solutions et initiatives sont légion : réduction des vitesses, zones de rencontre, signalétique, application du Code de la rue… Cette complémentarité marche/vélo s’appuie sur un contexte et un cadre juridique développés dans cette publication.

En France, 39 % des femmes et 35 % des hommes réalisent au moins un déplacement à pied quotidien pour une distance moyenne d’un kilomètre. Deuxième mode de transport après la voiture, la marche reste encore peu visible dans les politiques publiques, ce qui a conduit à l’émergence d’une demande émanant du collectif place aux piétons, celle de la mise en oeuvre d’un Plan national marche.

Développer le vélo dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville QPV

Cette publication flèche des pistes et livre des exemples de collectivités engagées sur des politiques cyclables spécifiques mises en place dans les quartiers politique de la ville (QPV).

Dans les quartiers politique de la ville (QPV) l’usage du vélo reste faible : 1,9% en 2018 contre 2,8% dans la France entière). Isolés pour près de 90% d’entre-eux par au moins une coupure linéaire, selon le Cerema, ces quelque 1 514 quartiers situés dans 859 communes se caractérisent par un revenu par habitant inférieur à 11 250 € par an.

Les déplacements constituent un enjeu pour ces quartiers alors que peu de données sont disponibles. Cet opus met en exergue les principaux à actionner, les freins qui subsistent mais aussi les atouts de ces quartiers pour la mise en place d’une politique cyclables et marchable.